L’impact de l’horaire sur le transport ADR

Lors du transport de marchandises dangereuses par route (ADR), les professionnels du secteur prennent en compte de nombreuses variables, tant dans leur manipulation que dans le processus de transport lui-même, afin d’éviter tout accident ou incident. Au niveau gouvernemental, toute une série de réglementations et de restrictions sont également incluses concernant la circulation de ces marchandises, qui tiennent compte d’une multitude de facteurs tels que d’éventuels mouvements de masse ou des dates spéciales ; bien que les communautés autonomes de Catalogne et du Pays basque aient leur propre législation qui réglemente ces aspects, nous verrons ci-dessous certaines des lignes directrices incluses dans le BOE et qui sont applicables dans la majeure partie de l’Espagne.

Fondamentalement, les véhicules destinés au transport ADR qui sont identifiés par des panneaux réglementaires orange sont limités dans le transport de leurs matériaux en fonction de deux variables principales : selon certains tronçons ou en fonction de l’existence d’une date spécifique. Il existe toute une série de sections consultables qui, à des heures et des jours précis, restreignent l’accès à ce type de transport. En général, les personnes qui effectuent des transports ADR sur le territoire espagnol suivent des itinéraires qui dépendent des conditions générales de circulation et de la sécurité routière. Afin de minimiser les risques d’accidents ou d’incidents susceptibles de compromettre la sécurité des citoyens et l’état de l’environnement, la circulation de ces marchandises doit se faire par des voies sûres, en réduisant les temps de transport (en optant pour les voies les plus directes vers la destination) et les voies choisies ne doivent pas avoir un trafic trop dense afin d’éviter, dans la mesure du possible, la proximité de grandes foules de personnes.

C’est pour cette même raison que l’on choisira, chaque fois que cela est possible, d’emprunter des routes extérieures ou des variantes qui éloignent le transport des villes ; s’il y a plusieurs possibilités, on choisira toujours celle qui est la plus éloignée des habitations. L’incursion dans ce qui est proprement le centre urbain devrait être limitée au chargement et/ou au déchargement nécessaires des marchandises et, bien entendu, l’accès devrait se faire par la route la plus proche, sans détours inutiles qui exposent les matériaux au public pendant plus longtemps qu’il n’est nécessaire. Tout cela s’applique bien sûr au transport de toutes les marchandises classées comme dangereuses et ne relevant d’aucune des exemptions existantes qui peuvent être consultées ; en suivant ces lignes directrices et d’autres, on obtient ce qui est nécessaire pour agir en conséquence pour les besoins des personnes impliquées dans le processus et des tierces parties.

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